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Leeloo
Leeloo
Avatar : lous and the yakuza
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plouf (salon orange, trou béant) Empty plouf (salon orange, trou béant)

Ven 8 Avr - 23:48
sa haute silhouette s'élance vers le ciel (celui qu'elle imagine, depuis qu'elle n'en a plus vraiment au-dessus de la tête). leeloo s'étire de toute sa longueur, de la pointe des pieds au bout de ses doigts, qui se frôlent avant qu'elle ne laisse retomber ses bras, chute élégante, caresse matinale, son corps se réveille. elle fait rouler ses vertèbres, imagine les pixels s'ajuster les uns par rapport aux autres. puis elle passe à ses jambes, qu'elle plie et déplie quelques fois avant de faire peser tout son poids sur ses orteils. un grand sourire commence à suspendre la commissure de ses lèvres en l'air, avant qu'elle ne soit interrompue par un gigantesque bâillement. ses yeux papillonnent un instant et elle est prête : prête à affronter la journée. elle ne sait pas s'il est le matin, l'après-midi, la nuit : ici, le temps n'a que peu d'importance, tout n'est que simulation et la conscience qu'en a leeloo lui fait dévorer le délice de chaque instant avec une joie non dissimulée. en quelques arabesques, la voilà sortie de sa chambre. elle parcourt les couloirs de l'étrange manoir, descend les escaliers, jette un œil distrait au tableau d'affichage, mais ses petits pieds dansent à toute vitesse sur le sol frais, vers le salon orange. c'est peut-être psychosomatique, compte tenu de l'absence de véritables besoins corporelles au sein du programme, mais pour se réveiller, elle a besoin d'une tasse de thé. elle commence à connaître le chemin par cœur, déplacement chorégraphié qu'elle pourrait faire les yeux fermés, tant et si bien qu'elle vacille et manque de tomber : là où devrait être la table qui soutient le nécessaire à thé, toujours propre sans qu'elle ou ses collègues ait à le nettoyer, il n'y a rien. rien qu'une obscurité sans fond. un espace négatif. leeloo fronce les sourcils, expression anodine sur son visage toujours serein, toujours charmant. elle se penche, se penche, se penche...
Gannet
Gannet
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plouf (salon orange, trou béant) Empty Re: plouf (salon orange, trou béant)

Dim 10 Avr - 18:05
Plouf

Je déambule dans le manoir, comme souvent… J’aime cette impression de liberté, même si je la sais factice. Ce matin ne fait pas exception. Ce matin ? Ou ce soir ? Impossible depuis quelques jours de savoir où on en est. Il fait sombre puis jour de manière complètement chaotique. Décidément tout part vraiment en vrille là dedans...
Bref, je déambule. A ce moment précis je suis dans le vestibule vaguement attentive à ce qui se dit sur le tableau d’affichage. Tout en réfléchissant à quelques potins que je pourrais exposer publiquement. Mais rapidement mon attention est détournée par cet avatar guilleret qui descend les escaliers comme si elle était dans un ballet de danse. Elle ne s’arrête pas vraiment et poursuit son chemin sautillant vers les salons. Je décide de lui emboîter le pas discrètement, me réjouissant d’avance du spectacle qu’elle va m’offrir pour me détourner de mon ennui actuel.

A peine entrée dans le salon orange, elle s’arrête brutalement et semble chercher quelque chose au sol. A pas de loup, je m’approche légèrement tout en me décalant pour enfin apercevoir le sujet de son attention : un énorme trou ! Tiens, c’est nouveau ça…
Et la jeune fille de se pencher, sûrement pour tenter d’apercevoir le fond. Exposant par la même son postérieur à ma vue. Bien trop tentant… D’une délicate poussée du pied je propulse le charmant popotin vers l’avant.
« Serre les dents, tes jolies petites fesses ne craignent rien. »

Personne ne craint rien dans cette simulation, elle pas plus qu’un autre. Je me détourne de l’énorme trou, me préparant à poursuivre mon petit bonhomme de chemin. Mais après trois, quatre pas je me ravise et reviens vers la béance noire. Je m’accroupis au bord du trou, pousse un léger soupir puis je cris au vide mettant ma main en porte voix :
« Ne t’inquiète plus ma jolie, j’arrive pour te tenir la main ! »

Malgré mon discours, je ne me sens aucunement concernée par le devenir de la damoiselle. Seule la curiosité m’anime. Et la soif d’adrénaline !
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