1 - Le Monde Extérieur
Ven 10 Déc - 13:15
Vos aïeux auraient du mal à le croire : la Terre ne compte, en 2121, qu’une centaine de millions de personnes. Réunies autour de grandes villes, anciennes capitales ou lieux économiquement et stratégiquement bien placés, les populations n’ont eu d’autres choix que de s’adapter à la baisse violente et drastique de la démographie. La production pour la production n’a plus de sens, car le marché est restreint, d’autant plus que les richesses sont toujours très inégalement réparties. Ce monde n’a rien à envier aux dystopies qui pullulaient au XXe et au début du XXIe siècle : pire, la réalité a dépassé la fiction en de nombreux points.
Vous êtes habitué-es aux villes fantômes : vous en connaissez des dizaines, et des milliers d’autres ont été oubliées. Vous êtes né-es dans un monde déjà abîmé, et tout ceci fait partie du décor. Les voyages lointains en avion ont drastiquement diminué : les relations diplomatiques sont compliquées, et l’opinion publique vis-à-vis d’un moyen de transport aussi coûteux en ressources, humaines ou fossiles, est surtout vu comme un gâchis quand il s’agit seulement de plaisance.
Certain-es argumentent qu’on serait revenu au monde de la Renaissance, avec l’électricité en plus. Les besoins ayant chuté, il reste toujours assez d’énergie pour alimenter le réseau : la technologie a continué d’évoluer en fonction des ressources disponibles (quelques éclats concernant des idées plus ou moins géniales et surtout très consommatrices ayant été rapidement boudées par le public), raison pour laquelle (entre autres) Odysseus existe. La mission qu’on vous a confiée est d’ailleurs prioritaire.
Vous êtes habitué-es aux villes fantômes : vous en connaissez des dizaines, et des milliers d’autres ont été oubliées. Vous êtes né-es dans un monde déjà abîmé, et tout ceci fait partie du décor. Les voyages lointains en avion ont drastiquement diminué : les relations diplomatiques sont compliquées, et l’opinion publique vis-à-vis d’un moyen de transport aussi coûteux en ressources, humaines ou fossiles, est surtout vu comme un gâchis quand il s’agit seulement de plaisance.
Certain-es argumentent qu’on serait revenu au monde de la Renaissance, avec l’électricité en plus. Les besoins ayant chuté, il reste toujours assez d’énergie pour alimenter le réseau : la technologie a continué d’évoluer en fonction des ressources disponibles (quelques éclats concernant des idées plus ou moins géniales et surtout très consommatrices ayant été rapidement boudées par le public), raison pour laquelle (entre autres) Odysseus existe. La mission qu’on vous a confiée est d’ailleurs prioritaire.
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